Après le coupé, la Mercedes Classe C nous revient dans sa déclinaison « été », c’est à dire en découvrable. Un modèle qui fait toujours la part belle aux confortables balades. Ou sportives avec les versions 43 et 63 AMG.
Le concept
Dans le monde automobile, le retour des beaux jours coïncide souvent avec l’arrivée d’une nouvelle découvrable. C’est le cas chez Mercedes qui, après avoir décliné sa dernière Classe C en coupé, lance à présent le cabriolet. Une première dans cette classe car il faut se souvenir qu’auparavant, seule la E était déclinée en cabriolet tandis que la CLK en son temps tentait de couvrir les catégories C et E.
- Confort de marche
- Protection aux remous d’air
- Palette de moteurs large
- Chère (42.610 € de base)
- Airscarf en option
- Accès étroit au coffre
Ce qui change
Comment ça roule ?
La Classe C cabriolet soigne son allure. Grosso modo, c’est d’ailleurs celle de l’élégant coupé qui est reproduite même avec une hauteur supérieure de 4 mm. Il faut dire que le train de roulement surbaissé de 15 mm par rapport à la berline contribue aussi à asseoir le tempérament stylistique de ce cabriolet qui continue de proposer par ailleurs de belles qualité aérodynamiques avec un coefficient de pénétration dans l’air (Cx) de seulement 0,28 (0,33 en cabriolet). Nouveauté sur cette génération : la proposition en supplément de la suspension pneumatique Airmatic en plus de l’amortissement piloté.
Côté moteurs, le cabriolet Classe C reconduit logiquement l’offre du coupé. Il y a donc l’embarras du choix entre la C180 (156 ch), la C300 (211 ch), la C400 4Matic (333 ch) et deux Diesel, la C220d (170 ch) et la C250d (204 ch). Et ce n’est pas tout puisque Mercedes propose aussi deux versions musclées signées AMG : la nouvelle 43 à moteur V6 (367 ch) ou la méchante 63 à moteur V8 (476 ou 510 ch).
Sur la route, la Classe C convainc. Non seulement par son confort, mais aussi par la rigidité de sa caisse qui permet de conserver un comportement précis. En Diesel, le 250d ne représentera sans doute pas le gros des ventes, mais ce moteur de par sa générosité procure une belle allonge grâce à son couple confortable (500 Nm). Le plaisir est total, sauf pour les oreilles. Car il s’agit encore de l’ancien 2,1 litres qui se montre bruyant. Le 2 litres apparu dans la nouvelle Classe E ne fait pas encore partie de l’offre. Il faudra attendre le face-lift pour cela. Seule version AMG essayée, la C43 est une révélation : son V6 est plein, ample, fougueux lorsqu’on le pousse tandis qu’il produit une bande son vraiment réussie. Franchement, on se demande pourquoi on opterait pour la C63, d’autant que la 43 AMG arrive avec 4 roues motrices qui procure une motricité optimale. Seul regret : la boîte automatique à 9 rapports qui reste trop lente en mode manuel. La MCT 7 de la 63 AMG doit être plus convaincante à ce niveau. Mais moins confortable aussi.
Budget/équipement
Les concurrentes
La Classe C cabriolet est naturellement attendue de pied ferme par la concurrence, et notamment par les BMW Série 4 cabriolet et Audi A5 cabriolet quoi que cette dernière arrive progressivement en fin de vie et devrait sans doute être remplacée l’an prochain. En attendant, d’autres alternatives plus exotiques existent encore, mais elles n’atteignent pas un tel degré de raffinement.
Notre verdict
Le cabriolet Classe C nous arrive tel qu’attendu : c’est un concentré de luxe et de confort comme on en fait peu. Et un concentré d’intelligence aussi lorsqu’il s’agit de rouler cheveux au vent sans être décoiffé. Sauf bien sûr avec les version AMG qui naviguent entre grand tourisme (43) et bestialité non dissimulée (63). Certes, le ticket d’entrée est toujours élevé chez Mercedes, mais ce n’est pas une surprise. Et quand on veut passer l’été dans un écrin de luxe…