Même dépourvue de suspension pilotée, la E reste agile pour une grande routière.
La E 200d reçoit lemême 2 litres que pour la 220d (194 ch), ramené à 150 ch. Ce qui le rend intéressant: d’abord parce qu’il permet d’économiser 4.000 € et il divise par deux la taxe de mise en circulation au sud du pays (1.239 €, contre 2.478 € pour le 220d); raison pour laquelle, en Belgique, le 220d se vend exclusivement dans sa version avantageuse de 163 ch. Du coup, le 220d ne présente plus vraiment d’intérêt, si ce n’est qu’il bénéficie d’un couple légèrement supérieur: 400 Nm, contre 360. Mais ce dernier atteint son couple maximal plus tôt, dès 1400 tr/min, contre 1600. Il se montre donc tout aussi souple et élastique, bien secondé par la boîte 9 automatique, encore que celle-ci manque quelque peu de réactivité. Il n’y a que lorsqu’on cherche à exploiter tout le potentiel du 2 litres que l’on perçoit une légère différence avec le 220d, qui se mesure à 1 s sur le 0 à 100 km/h. La consommation est quant à elle strictement identique. Du reste, la E reste un exemple de confort et d’efficacité, même dépourvue de suspension pilotée. On peut tantôt se plaire à regarder flotter son étoile au bout du capot sur l’autoroute, tantôt aborder une route sinueuse avec enthousiasme: la E reste dans tous les cas remarquablement rigoureuse.
- Confort de marche époustouflant
- Moteur souple, élastique, linéaire et sobre
- Qualité d'assemblage et de fabrication
- Boîte autom. manquant de réactivité
- Insonorisation du moteur perfectible
- Tarif des options