Ceux qui décident de franchir aujourd’hui le pas de la voiture électrique, à condition d’avoir essentiellement la ville pour terrain de jeu, trouveront chez Mia un microbus sortant des sentiers battus.
Mia Electric... Voilà une marque qui ne dit sans doute pas grand-chose à la plupart d’entre vous. Elle est née de la scission de la société française Heuliez, qui était en proie à d’importantes difficultés. Heuliez s’était spécialisé dans la construction de modèles de niche, mais avait également acquis une expérience non négligeable en matières de voitures électriques. C’est lui qui a construit les versions électriques des Citroën AX et Saxo, de la Peugeot 106 et de la Renault Clio. En 2009, la société avait dévoilé à Genève le concept car Heuliez Friendly, un microbus 100% électrique à deux portes latérales coulissantes. Un an plus tard, toujours à Genève, l’engin avait été rebaptisé Heuliez Mia. Et aujourd’hui nous arrive la version de production, appelée Mia tout court... Pour l’heure, l’offre ne compte que 3 variantes. Le modèle de base, qui fait l’objet de cet essai, répond au nom de Mia. Il ne mesure que 2,87 m de long, mais peut accueillir 3 personnes : le conducteur, installé à l’avant, au centre de la voiture, et deux passagers dont les sièges se trouvent à l’arrière, en position décalée. On trouve ensuite la Mia L, longue de 3,19 m et qui, derrière le conducteur, accueille 3 passagers. Et enfin, il y a la Mia U, une fourgonnette aussi grande que la L, mais qui, d’origine, ne reçoit qu’un siège pour le conducteur, toujours monté en position centrale.