Premier essai / Mitsubishi Outlander 2.2 DiD

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Trait d'union entre la gamme des véhicules de tourisme et celle des vrais 4x4, l'Outlander se repoudre le nez pour mieux attendre les renforts, prévus pour début 2010.

Visuellement, ce qui frappe évidemment en premier lieu, c'est le nouveau nez (dit «Jet Fighter »), nettement inspiré de celui des Colt et Lancer. L'appartenance à la famille Mitsubishi - plutôt clairsemée au demeurant - en sort renforcée. Pour s'affranchir quelque peu de l'étiquette SUV plus trop en odeur de sainteté dans l'opinion publique, l'Outlander mise plus que jamais sur un certain raffinement et une modularité inspirée de celle des monospaces afin de jouer davantage la carte de la polyvalence plutôt haut de gamme et surtout «tout temps».

Le 2.2 DiD (156 ch, 380 Nm, uniquement associé à la transmission intégrale) adopte dorénavant et de série la boîte semi-automatique à double embrayage à bain d'huile TCSST (Twin Clutch-Sport Shift Transmission, ouf!) inaugurée par la Lancer Evo. Comme dans cette dernière, elle propose ici deux modes de fonctionnement (Sport et Normal), une fonction d'aide au démarrage en côte et la possibilité d'une sélection manuelle des rapports via des palettes au volant. Quelques kilomètres au volant d'un 2.2 DiD «TC-SST» nous ont fait découvrir une belle homogénéité, un comportement routier à la fois précis, dynamique et sain, avec toutefois un léger bémol pour ce qui concerne le filtrage, perfectible.

Le nouvel Outlander - dont la commercialisation interviendra dès janvier prochain - veut se démarquer du segment des SUV pour se rapprocher d'un break haut de gamme, sportif et polyvalent, bien construit et bien fini, proposé de surcroît à un prix compétitif. Si le discours a déjà été entendu ailleurs, il faut admettre qu'en l'occurrence, il n'usurpe aucun de ces qualificatifs.

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