Premier essai / Opel Combo Life 1.2 Turbo 110 : Le troisième mousquetaire

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Opel ayant rejoint le groupe PSA, sa nouvelle génération de Combo s’est tout naturellement calquée sur le duo Berlingo/Rifter. Mais qu’en est-il de son identité allemande, proclamée par son constructeur ?

Hormis quelques détails cosmétiques, n’était la proue d’allure plus costaude, quasi camionnesque, il serait malaisé de distinguer le troisième larron, l'Opel Combo Life, de ses frères. C’est plutôt le confort qui les singularise. Sa suspension semble réglée plus ferme, en vertu des canons en vigueur outre-Rhin, où le réseau routier est d’excellente qualité. À l’intérieur, même impression de déjà très connu… Ce n’est pas une tare, loin de là.

Étonnant 1.2 Turbo

Ce 1,2 litre tricylindre équipe presque tous les modèles PSA petits et moyens. L’essence n’étant plus le parent pauvre des ventes, il n’est ridicule ni sur le papier… ni sur la route! Coupleux à bas régime, toujours agréable, hormis dans les longues côtes en mode «tous à bord», il ne manque ni d’allonge, ni d’enthousiasme, bien servi par une boîte à 6 rapports un brin longuette. Et il est très bien insonorisé : on ne l’entend vraiment que si on le sollicite à haut régime. Musical, mais contre-productif : ici, le style coulé est de rigueur. C’est là que l’étagement de la boîte prend son sens.

Il en résulte une consommation très acceptable : notre essai, sur le mode calme et anticipatif, s’est clôturé sur 7,7 l/100 km. En acceptant de s’ennuyer, les 7,5 sont accessibles.

Juste un point désagréable : avec le petit tricylindre, le train avant devient trop «  léger», ce qui rend la direction peu agréable, artificielle.

Notre verdict

Dans le Combo, le tricylindre 1,2 litre de 110 ch constitue un excellent compagnon de route, agréable en toutes circonstances et étonnamment sobre en conduite détendue. Mais gare au pied droit !