Premier essai / Porsche 911 Targa 4/4S

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Pratiquement depuis les débuts de la lignée des 911, une version Targa a figuré au catalogue de Porsche. Elle est aujourd'hui arrivée à maturité.

Direction l'Italie pour les premiers tours de roues de la 997 «bis» Targa. En l'occurrence, le «bis» est là pour rappeler qu'il s'agit d'une évolution de la 997 qui a reçu l'injection directe d'essence, un très léger restylage extérieur et, en option, la boîte à double embrayage. Tout cela se retrouve bien évidemment sur la version Targa, proposée uniquement avec la transmission intégrale PTM (Porsche Traction Management).

Toutes choses étant égales par ailleurs, la Targa affiche 60 kg de plus qu'un coupé. La spécificité de la Targa est donc constituée d'un toit en verre qui a la possibilité de coulisser électriquement entièrement vers l'arrière en se glissant sous la vitre de hayon. Cela procure en 7 s un espace ouvert au-dessus de l'habitacle d'environ 0,5m2. Dans ce cas de figure, un petit déflecteur au sommet du pare-brise protège les occupants des courants d'air, même à haute vitesse.

Quand il est replié sous la vitre de hayon, le toit entrave sérieusement la vision vers l'arrière, au point que le rétroviseur intérieur devient inutile. D'autre part, dans cette configuration, il devient impossible d'ouvrir le hayon, autre spécificité de cette 911 pas comme les autres. Il est en effet possible d'avoir accès, via un hayon très pratique, à l'espace de rangement situé derrière les sièges avant permettant, quand les dossiers des strapontins sont rabattus, d'ajouter 230 l de bagages aux 105 du coffre avant. Attention cependant, aucun cache-bagages n'est prévu pour dissimuler les objets.

Dommage que sa personnalité multifacette ait un prix : à celui de base d'un coupé Carrera 4 ou 4S, ajoutez un supplément de 8.470 euros pour la configuration Targa. Eh oui, demain, c'est retour au bureau. Fin du rêve...

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1430 du 15 octobre 2008.