Premier essai / Porsche Cayman

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La troisième génération de Cayman met en oeuvre les évolutions techniques du dernier Boxster. Et continue inexorablement de se rapprocher de la 911.

Le Cayman a beau faire tronc commun avec la 911, il n'en conserve pas moins une philosophie propre (et commune avec le Boxster) : une architecture à moteur central arrière, idéale parce que particulièrement favorable à l'équilibre du châssis et à la répartition des masses, qui atteint ici le ratio avantageux de 46/54%. Cette disposition explique à elle seule ses aptitudes routières hors pair qui lui permettent sans coup férir de revendiquer le titre du plus fin négociant en virages. Le Cayman est une extraordinaire machine à plaisir qui reste d'une fidélité exemplaire et pardonne tout, ou presque. Redéfini, l'amortissement piloté PASM monté sur tous les modèles de cette première prise en main nous a pourtant laissé un petit sentiment de lourdeur sur les ondulations de la route.

La douceur dont fait preuve le Cayman - forcément plus relative en mode Sport ou Sport Plus - n'est du reste en rien incompatible avec une utilisation 100% sportive. Finalement, un seul détail nous a étonnés : l'effondrement systématique, chez les deux moteurs, du couple entre 2000 et 4000 tr/ min. Mais ça aussi, c'est un acte délibéré des motoristes, paraît-il. Leur dessein était de procurer docilité et douceur aux régimes usuels pour ensuite amplifier le phénomène de coup de pied aux fesses une fois le cap des 4000 tr/min franchi. C'est sûr, c'est réussi, surtout dans le cas du 3,4 litres, qui, à partir de ce seuil fatidique, entre dans une sorte d'état second, de fièvre furieuse.

Le Cayman est une machine extraordinaire qui n'a cessé de bonifier au fil des générations. Il se fait toujours plus performant, efficace, confortable et mieux équipé, au point que l'on se demande parfois ce qui le sépare encore de la 911 si ce ne sont la ligne, les puissantes mécaniques et le palmarès sportif qu'il n'a évidemment pas. Cela dit, avec sa capacité à se tortiller dans tous les sens comme un as - mais sans jamais mordre les doigts de son conducteur -, le Cayman porte bien son nom. Matthias Müller a raison : il mérite certainement mieux que les chiffres de ventes qu'il connaît.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1544 du 6 mars 2013.

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