Premier essai / Renault Mégane Grandtour : Séducteur avant tout

Dans la lignée des Clio et Talisman, Renault décline sa Mégane dans une variante break accentuant sa polyvalence, tout en veillant à conserver un style aguicheur.

Présentée à Genève en mars dernier, la Mégane Grandtour entre aujourd’hui dans les concessions. Une bonne nouvelle pour Renault car le break a le vent en poupe en ce moment et il devrait représenter jusqu’à 40% des ventes de Mégane. Il faut dire que les designers ont veillé à lui conférer une ligne séduisante – l’un des premiers critères d’achat. De fait, avec 580 l de coffre sous le cache-bagage, le break Mégane n’est pas le plus volumineux de sa catégorie – pas le plus petit non plus – comparé aux Peugeot 308 et Skoda Octavia qui offrent toutes deux 610 l. Ce qui n’enlève rien à ses côtés pratiques. À commencer par son système de compartimentage du coffre en 2 parties pour éviter aux objets de valdinguer. On trouve aussi un compartiment de 55 l sous le plancher réglable sur deux niveaux. En position haute, il est affleurant au seuil et permet de créer un espace de chargement parfaitement plat une fois la banquette fractionnée (60/40) rabattue. Le volume du coffre atteint alors 1.504 litres. Si cela ne suffisait pas, on peut encore rabattre le dossier du siège du passager avant en position tablette pour accueillir des objets longs jusqu’à 2,7 m. Un atout considérable qui rend la Mégane plus pratique que nombre de ses concurrentes mais aussi que sa grande sœur, la Talisman.