Dans ce segment de marché, le Diesel a toujours la cote. Mais le regain d’intérêt pour les moteurs à essence s’installe. Et la Talisman TCe 150 est de celles qui méritent qu’on s’y attarde.
Le développement du Diesel a monopolisé l’énergie créatrice des motoristes européens de ces 40 dernières années. C’est que, pour être convenable sous le capot d’une automobile, il avait bien davantage de progrès à réaliser que son homologue à essence. Ce dernier n’aura eu qu’à adopter, lui aussi, la suralimentation et l’injection directe pour combler son retard. Comme le Diesel, il a du couple à revendre, des accélérations linéaires, et il n’est plus aussi vite soiffard que par le passé. La baisse des prix des carburants à la pompe et l’amenuisement de la cherté de l’essence par rapport au Diesel sont deux nouveaux facteurs qui changent la donne. Sans parler du Dieselgate qui pourrait, à terme, renforcer une désaffection pour le gazole… qui reste encore toute relative! La preuve? Les constructeurs eux-mêmes cultivent une certaine préséance pour le Diesel. Comment expliquer autrement que Renault, par exemple, lance la Talisman dans une gamme riche de – en combinant 2 moteurs, 2 transmissions, 3 puissances et 4 exécutions – 9 modèles dCi pour seulement 3 TCe (avec 1 moteur, 1 boîte de vitesses, 2 puissances et 2 exécutions)?
- Berline très spacieuse, sièges confortables
- Agilité (4Control) et facilité de conduite
- Insonorisation réussie
- Equipement judicieux et très à la page
- User-friendly à la française
- Performances correctes pour la cylindrée!
- Fonctions du R-Link 2 parfois gadget
- Couleurs fond d’écran/instruments trop fluo
- Commandes R-Link facteurs de distraction
- Ecran tactile pas assez sensible et salissant
- Choix essence/Diesel: 3 TCe contre 9 dCi!
- Certaines matières bon marché (tapis de sol)