Premier essai / Renault Twingo GT : l’urbaine vitaminée

AVEC 109 CH QUI POUSSENT DANS LE DOS, SE PLAINDRE DE MANQUER DE PUISSANCE SERAIT DÉPLACÉ.

On le sait depuis les premiers essais: la Twingo GT n’est une voiture ni de pilotes ni d’acrobates. Cela ne l’empêche pas de jouer une autre partition, celle des citadines chics, en l’occurrence teintée d’une pointe de sportivité. Car, avec 110 ch qui poussent dans le dos, pour une voiture d’une tonne, se plaindre de manquer de puissance serait déplacé. Certes, on est loin d’être plaqué au siège, mais le 3 cylindres 900 cm³ se prête volontiers aux sprints courts urbains. En outre, ses suspensions raffermies et sa plus épaisse barre antiroulis, en plus des grosses roues de 17”, procurent un grip suffisant pour «s’y croire un peu», par exemple en tapant tard dans les freins ou en prenant les ronds-points sur l’élan. Vous pouvez même garder le pied à la planche, l’ESP rend les pirouettes impossibles. Certes, la petite est un peu plus ferme dans l’ensemble (surtout en direction), mais elle ne perd rien de sa vivacité d’anguille. C’est vrai, Renault ne s’est pas foulé et flirte franchement avec les limites du marketing, mais cette Twingo GT nous est apparue vraiment sympa durant la semaine d’essai à 80% en ville. Fiscalement intéressant, son petit moteur reste par contre un peu trop gourmand à notre goût (8,2 l/100 km) et le prix d’achat paraît élevé (15.750 €)… pour une Twingo.