Disparue en 2002, la Seat Córboba Wagon trouve une remplaçante dans l'Ibiza ST, un modèle dont l'architecture identique détermine le même argumentaire pratique.
Pour accroître son volume de chargement, l'empattement étant identique à celui de la berline, l'Ibiza ST met à profit le seul allongement du porte-à-faux arrière. En l'occurrence, celui-ci a été étiré de 18 cm (ce qui fixe la longueur totale à 4,23 m) pour donner un espace de charge en progrès de 47%. Le coffre de la ST offre 430 l. Si l'on rabat la banquette, le volume progresse pour atteindre 1.164 l, un score qui apparaît plutôt faible par rapport à ce que propose la concurrence. Heureusement, l'Ibiza ST se rattrape par quelques détails pratiques. En particulier, le coffre a été pourvu d'un éclairage plus puissant, tandis qu'on y trouve des crochets permettant de suspendre des sacs.
L'allongement du porte-à-faux de l'Ibiza ne transforme évidemment en rien son empreinte routière. On remarquera simplement que, comme les autres versions, la finition Sport s'accompagne d'amortisseurs plus fortement tarés et de barres antiroulis de plus grand diamètre qui ont logiquement tendance à dégrader le filtrage sur les chaussées déformées. Pour le reste, l'Ibiza ST se montre donc saine et prévenante, tandis que l'ESP monté de série sur toutes les versions interdit tout débordement. On s'arrêtera aussi sur le nouveau 1.2 TDI, qui offre une belle rondeur doublée d'une sonorité contenue pour un tricylindre. Cela dit, il faut se rendre à l'évidence : le 1.2 est surtout destiné à la ville et avec 75 ch sous le pied (et une boîte à l'étagement très long).
L'Ibiza ST n'est peut être pas la plus logeable de son segment, mais elle possède quelques atouts et notamment le joker du budget. Sensiblement moins chère que ses rivales directes (à l'exception de la Fabia), elle ajoute à son prix concurrentiel les primes fédérales pour ses moteurs TDI, tandis que son équipement comprend d'office le contrôle de stabilité. Ça va sûrement plaire aux petites familles.