L’«autre» version locomotive du Kodiaq a le 2 litres à essence suralimenté de 180 ch, une alternative d’autant plus percutante qu’elle se veut l’égale du 2 litres TDI 190 en brio et agrément. Plus important: a-t-elle assez d’arguments pour ostraciser davantage le Diesel?
Si, dans certains pays ou certaines villes, l’éternel débat essence/Diesel semble déjà tranché en faveur de l’essence et des énergies alternatives, le particulier de chez nous s’accroche au Diesel de manière irrationnelle, voire incivique... Au seul prétexte que les moteurs à gazole consomment toujours moins dans la vraie vie… Sans compter que les valeurs en cycle-tests continuent à les avantager dans les mêmes proportions. Ainsi, la consommation mixte pondérée du 2.0 TDI 190 est de 5,7 l/100 km de gasoil; celle de notre 2.0 TSI 180 grimpe à 7,4 l/100 km d’essence. Les autres forces du TDI 190 viennent de son aptitude à tracter de plus pesantes remorques freinées que le TSI 180: 2.500 kg, contre 2.200 en version 5 places. Reste que la version à essence s’avère moins pénalisée par sa masse à vide (1.663 kg contre 1.720, en version 7 places). Bon, ben voilà: il est déjà difficile de vraiment les départager sur le papier.
- Habitabilité et modularité, grand coffre
- Confort des sièges et de la suspension
- Sens pratique très poussé
- Style sobre et dynamique
- Astuces utiles: protection d'arête des portes
- Consommation en conduite dynamique
- Poids assez élevé
- Prix de plus en plus VW (avec options)…
- Une seule version d'accès sous-motorisée...
- Boîte robotisée peu réactive à petite vitesse