Prenez un peu de l’ADN de chaque modèle Subaru, du passé et du présent. Secouez le tout et vous obtiendrez la Levorg, toute la quintessence de la marque dans un seul modèle !
Bon, évidemment, une voiture, c’est un bien culturel. Et l’essai de la Levorg il y a 3 mois, sur ses terres, dans ses caractéristiques japonaises, nous avait laissés sur notre faim. En cause, une boîte CVT on ne peut plus classique, «moulinante» au point de se montrer incapable de rythmer la conduite d’une voiture pourtant très dynamique sur le papier. Pensez donc: c’est la première fois que Subaru suralimente un petit moteur boxer à essence pour lui donner un peu de la rondeur du boxer Diesel (2 litres). Inédit, le seize-cents turbo à injection directe d’essence de la Levorg a perdu la mollesse roucoulante qui caractérise ses homologues atmosphériques. Il y a mieux: le léger coup de tatane dans les fesses intervient sans temps mort, alors que les autres boxers à essence suralimentés souffrent toujours d’un turbo lag (de l’inertie du gros turbocompresseur monté sur les moteurs WRX STi).