Aux mangeurs de kilomètres désireux de se fondre dans la masse avec une automobile passe-partout, Volkswagen propose la Golf avec un 2.0 TDI fort de 150 ch associé à l’excellente boîte DSG, qu’on ne présente plus.
Si les ventes de Golf à essence progressent considérablement (environ 35%, contre moins de 20% naguère encore), l’offre en Diesel continue de remporter la majorité des suffrages, avec un avantage certain pour le 1.6 TDI. A ses côtés, le 2.0 TDI, certes plus cher à l’achat et fiscalement pénalisant, vient plutôt en complément pour satisfaire les desiderata d’une frange de la clientèle de plus en plus exigeante. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: désormais, la moitié des contrats concernent une exécution haut de gamme Highline, contre seulement 15% il y a peu, tandis qu’on observe une demande croissante pour les versions à boîte automatique DSG: elle atteint 20%, tous moteurs confondus, contre moins de 10% récemment. C’est pourquoi Volkswagen octroie un traitement de faveur à ces moteurs dits «supérieurs»: l’architecture de la suspension se met au diapason de l’évolution de la performance. De quoi justifier pleinement un passage entre nos mains.