Avec ses protections rapprochées, sa transmission intégrale et sa garde au sol relevée, la VW Passat Alltrack joue les aventurières sans imposer le gabarit du SUV. Une recette originale qui a de quoi convaincre…
Le concept
Prenez un break classique. Collez lui des protections un peu partout sur la carrosserie. Surélevez sa suspension et bien sûr, ne négligez pas ses capacités hors-piste en l’équipant d’office d’une transmission intégrale. Voilà la recette appliquée à la lettre par Volkswagen pour ne pas laisser filer, entre autre, une clientèle avide de polyvalence mais lassée des gros SUV. Un beau modèle aussi pour séduire les amateurs de breaks familiaux en quête d’une certaine originalité.
- Polyvalence de marche/motricité
- Compromis confort/comportement routier
- Habitabilité, volume de coffre
- Prix par rapport à une 4Motion
- Pas d'offre essence
- Amortissement adaptatif optionnel
Ce qui change
Le look, avant tout. Les contours d’ailes en plastique, les chromes sur le bas des boucliers et les barres de toit chromées constituent la panoplie de base. Comme pour la génération précédente, la garde au sol évolue également : de 14,7 cm de dégagement sous le plancher d’une Passat Variant 4Motion « classique », on passe ici à 17,4 cm. Deux bons centimètres et demi qui en plus de renforcer l’allure baroudeuse de la voiture, lui confèrent aussi plus d’aisance à l’heure d’aborder les nids de poules ou les chemins escarpés.
Comment ça roule ?
Budget/équipement
Les concurrentes
Chez Volkswagen, on voit surtout la Passat Alltrack comme une alternative au Touareg, un upgrade par rapport au Tiguan ou simplement une Passat Variant avec (un peu) plus de personnalité. D’autres break tout-chemin existent aussi sur le marché : Subaru Outback, Skoda Octavia Combi Scout (la Suberb devrait suivre) ou encore Opel Insignia Country Tourer…
Notre verdict
Comme sa devancière, la VW Passat Alltrack combine la polyvalence de marche d’un SUV et le comportement routier d’une berline, sous un carrosserie certes un peu plus originale que celle d’un break « classique » mais moins ostentatoire que celle d’un gros tout-terrain. Une formule qui fonctionne plutôt bien, surtout en ce qui concerne le compromis confort/agrément routier.