Premier essai / Volkswagen Touareg

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Derrière le subtil lifting, le Touareg s'allège, se rééquipe avec l'air du temps en devenant, entre autres, full hybrid. Socialement plus correct, son comportement est aussi plus dynamique.

Le Touareg entre dans sa deuxième génération en affirmant avoir perdu entre 202 et 222 kg sur l'autel de la bonne conscience. Bravo! Le gros VW nous réserve une conduite agile et dynamique. Privilégiant dorénavant clairement la route, il nous suggère d'exploiter sa masse réduite et ses nouveaux réglages de châssis de manière plus active. Le tact et la consistance des commandes tiennent ici leur rôle. Ainsi, le levier de vitesse a fait acte d'ergonomie. C'est d'autant plus superflu que les 8 vitesses - dont disposent désormais tous les Touareg sans distinction de race et de couleur - sont automatiques.

Des deux nouveaux Diesel TDI, nous avons trouvé le V6 BlueMotion de 240 ch (+15 ch) - équipé du Start & Stop - mieux en phase avec cette nouvelle transmission que le V8 de 340 ch, presque bourru et enclin à rétrograder à la moindre nouvelle pression sur l'accélérateur. Au coeur des diodes diurnes en U, le Dynamic Light Assist nous a subjugués dans sa faculté à maintenir les feux de route sans aveugler les conducteurs des véhicules que l'on va croiser ou, au contraire, sa rapidité à braquer un faisceau sur un animal ou piéton qui aurait surgi de l'accotement. Sans exagérer, c'est le must dans le genre «commutateur automatique code/route».

Contrairement à ce que l'on aurait pu craindre, cette 2e génération de Touareg ne fossilise pas l'image de brontosaures de l'ère secondaire que le grand public a donnée des SUV. Il y échappe grâce à une substantielle perte de poids (à vérifier, toutefois) et à l'adoption de toute la panoplie des mesures environnementalistes. En ce compris un Hybrid assez réussi et plutôt convaincant. 

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