Une bonne année après l'apparition de la sixième génération de Golf, voici (enfin?) la version break, dénommée Variant comme il se doit. Petit tour du propriétaire...
C'est avec un certain retard que le break adopte les attributs esthétiques inaugurés par la 6e génération de Golf. Il s'agit essentiellement d'éléments qui permettent de réaffirmer l'appartenance à la famille Golf. Le break Golf se cale globalement sur les motorisations de la berline et délaisse l'antique 1.9 TDI pour le récent 1.6 du même nom et de même puissance (105 ch). Plus policé, il gagne en silence et en douceur de fonctionnement ce qu'il perd en caractère et en «punch» à mi-régime. Ceux que cela perturbe devraient trouver leur bonheur dans le 2.0 TDI de 140 ch. À côté de ces deux blocs, on trouve 4 moteurs à essence, à commencer par les 1.4 et 1.6 atmosphériques de respectivement 80 et 102 ch. Le 1.4 turbo développe 122 ch, le même, en double suralimentation (turbo + compresseur) atteignant 160 ch. Enfin, la version BlueMotion est attendue pour dans quelques mois. Elle est annoncée à 4,2 l/100 km de consommation moyenne pour 109 g/km de rejets de CO2.
La «nouvelle» Golf Variant apparaît comme un restylage profond de sa devancière afin de la mettre en conformité avec les nouveaux canons esthétiques inaugurés par la Golf 6. D'un point de vue mécanique ou pour ce qui concerne les aménagements intérieurs, il convient donc de parler d'évolution plutôt que de révolution...